Reconfinement : comment ne pas céder au stress et au découragement

Actu'Elle et Sereine

Depuis le mois de mars, nous vivons une période très particulière sur un fond de peur, d’angoisse et d'incertitudes.

Après un premier confinement, qui a laissé un traumatisme psychologique pour la grande majorité des personnes. Plus précisément, j’ai pu observer auprès des clientes que j’accompagne, une anxiété permanente et une perte de motivation, une forme d’apathie qui ne leur donne plus goût à faire ce qui les mettait en joie auparavant.

Nous nous trouvons aujourd’hui, à nouveau, reconfinés, avec une incertitude quant à la date d’un déconfinement. Ce qui peut faire ressurgir les séquelles émotionnelles du premier confinement avec, en plus, un découragement, voir un abattement.

Comment traverser ce reconfinement avec sérénité et confiance ? Les 3 notions qui vont vous aider à ne pas céder au désespoir.

1. La stabilité n’existe pas : la Vie est mouvement

Beaucoup parlent de temps difficiles, d’un monde qui devient fou. Est-ce vraiment la réalité ? 

Depuis que le monde est monde, il se passe à chaque instant, des drames, des intempéries, des guerres, des pandémies etc.

La différence aujourd’hui est l’accès illimité à l’information, via internet, les médias, les réseaux sociaux.

On dit “c’était mieux avant”. Mais de quoi parle-t-on au juste ?

Est-ce à dire qu’avant il n’y a avait pas de maladies, pas d’injustice, pas d’atrocités, pas de violence ? Cela a toujours existé. 

Seulement, nous n’étions pas au courant de ce qui se passait autour de nous. Lorsque nous vivions une période dite calme, nous ne savions pas que dans la région voisine ou au-delà de notre frontière une catastrophe naturelle avait lieue ou une épidémie frappait une population ou une révolte du peuple éclatait. Il n’y avait pas tous ces moyens de communication instantané d’aujourd’hui.

La vie n’est pas un long fleuve tranquil !

Elle continue et continuera sans cesse à se déverser tel un fleuve parfois avec une eau limpide et d’autre fois chargée de boue, de vase.

Une eau claire ne veut pas dire que la boue n’existe pas. C’est lors d’intempéries, que cette eau devient troublée.

Ainsi, le contexte actuel, avec la Covid, les masques, le confinement, le déconfinement, le découragement, les informations anxiogènes, ne fait-il pas remonter en nous, des eaux boueuses qui nous maintiennent dans la peur et nous empêchent de voir au-delà ?

Et si le reconfinement était une nouvelle invitation de la Vie à nous mettre en travail. Comme une femme qui accouche, est “en travail”. 

C’est à dire apprendre à se connaître vraiment.

2. Tourner son attention à l’intérieur de Soi plutôt qu’à un extérieur anxiogène

Nous n’avons pas appris à nous connaître. 

Nous nous identifions au petit moi qui est notre ego. Il a enregistré toutes nos expériences depuis notre naissance et en a fait des croyances et des limitations. C’est ainsi que nous nous définissons, le plus souvent négativement, comme une personne incapable, pas aimable, qui ne mérite pas le bonheur,... or ce n’est jamais la réalité.

Etre Soi c’est incarner sa vraie nature, pour vivre en cohérence avec ce que nous sommes vraiment et trouver la paix intérieure.

Pour se connaître, il est primordial de prendre conscience des parties de nous qui nous maintiennent dans des automatismes limitants. 

Pour cela, il s’agit de porter son attention sur ce que nous ressentons à l’intérieur de nous. C’est regarder, sans juger, toutes nos parts blessées, meurtries, vexées, abusées, jalouses, haineuses, envieuses, qui viennent obscurcir nos pensées, assombrir notre coeur et nous faire réagir de façon inappropriée. 

Ainsi, cela permet de libérer, de transformer, de modifier notre façon d’appréhender la Vie.

Cette période de reconfinement est une nouvelle occasion de se poser, s’intérioriser pour prendre soin de ce qui se passe à l’intérieur.

Plus nous sommes alignés avec notre vérité, plus nous rayonnons sur notre entourage, comme l’effet papillon.

Si chacun de nous était en paix avec soi-même, il y aurait certainement beaucoup moins de stress et de peur face à la moindre crise sanitaire, sociale, ou économique.

3. La Vie n’est pas contre nous, elle est à notre service à chaque instant

La Vie nous fait emprunter des chemins qui peuvent nous paraître tortueux, inutiles, insensés, douloureux...mais c’est notre parfaite direction pour arriver au bon endroit. 

C’est le cheminement nécessaire pour nous faire grandir et ouvrir les yeux sur le champ des possibles

Sans ces sens interdits, ces impasses, ces fausses routes, ces airs de repos, ces demis-tours... nous ne serions pas en mesure de reconnaître la bonne direction, celle qui nous mène vers notre épanouissement

Si la Vie nous racontait tous les périples que nous devons traverser pour nous ReconNaître, je ne connais pas beaucoup de personnes qui se porteraient volontaires avec joie et enthousiasme ! 

C’est le propre de l’être humain. Nous sommes dotés d’un cerveau, d’un ego, et d’un patrimoine génétique ancestrale, qui maintiennent notre propre enfermement.

Pour conclure, je vous invite à vous poser les questions suivantes et laisser venir les réponses depuis votre coeur et non votre mental.

Qu’est-ce que je veux vraiment ? 

Qu’est-ce que je choisis de mettre en priorité dans ma vie ? 

Est-ce que le contexte actuel a le pouvoir de stopper qui je suis vraiment ?

Si vous ressentez le besoin de partager vos difficultés à traverser ce confinement, je vous offre une session “boost” de 45 minutes au téléphone.

Je vous écouterai et vous livrerai un premier éclairage qui pourrait être le coup de starter pour vous lancer, avancer ou y voir plus clair.

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