Je vous partage une situation qui, au premier abord, a l'air tout à fait banale.

Hier, j'étais invitée à un repas entre amis.

Jusqu'ici, rien d'extraordinaire.

Jusqu'au moment où j'ai été comme réveillée d'une indolence, dans cette ambiance chaleureuse emplie de rires, de joie et de sujets divers et variés.

Une des convives a fait l'objet d'une attention toute particulière, comme un phare dans la nuit.

Elle s'est retrouvée submergée de réflexions, de conseils et de jugements sur sa vie actuelle, le tout dans un ton calme, mine de rien. Mais ce ton aussi doux soit-il était garni de mots d'une forte violence.

Bien sûr, l'intention était de lui faire prendre conscience, de la booster, de lui ouvrir les yeux.

Mais nous ne nous rendons pas souvent compte (je dis "nous" car je l'ai fait aussi), de nos mots, de nos comportements, avec nos amis et que sous couvert d'une amitié de longue date, alors nous pouvons dire franchement sans filtre ce que nous pensons de l'autre et lui dire ce qu'il doit faire ou pas faire. Avec la fameuse phrase "c'est pour ton bien que je te dis ça".

Qui ne l'a jamais entendu ou prononcé ?

Mais quel est ce "bien" qui juge, qui condamne, qui conclut, qui fait "la morale".

Est-ce vraiment l'élan d'une Amitié authentique et bienveillante ?

Selon moi, il n'en est rien. Nous sommes tellement conditionnés par nos croyances, nos blessures, nos jugements, nos définitions, qu'en prétendant "vouloir bien faire" ou dire "c'est pour ton bien", nous ne faisons que rajouter une brique au mur érigé par l'autre.

Une brique de culpabilité, de dévalorisation parce qu'elle se dit "ils ont raison" "mais pourquoi je n'y arrive pas" "j'aurai dû faire ceci" "je n'aurai pas dû faire cela"....et tant d'autres jugements sur elle.

Au delà de cette situation avec mon amie, ces pensées, je les entend régulièrement des femmes que j'accompagne pour reprendre leur vie en mains.

Si nous prêtions une attention différente, nous nous rendrions compte qu'il y a des moments, où nous sommes embarqués par notre volonté d'aider l'autre. Nous en oublions finalement l'essentiel, accueillir l'Autre là où il en est, avec les moyens dont il dispose à cet instant.

Cela ne veut pas dire de se taire et de le laisser naviguer à l'aveugle. Mais plutôt, être en relation à lui avec notre coeur, et non avec notre filtre mental.

Lui tendre la main patiemment en ayant confiance qu'un jour il saura prendre le chemin qui lui sied réellement.

Comme un enfant qui apprend à marcher, on ne doute pas qu'il marchera un jour.

C'est cela qui m'anime dans les accompagnements personnalisés que je propose. Je reçois les femmes de coeur à coeur, et c'est dans cette relation d'accueil bienveillant, qu'une complicité se crée et permet, petit pas après petit pas, la reconnexion à son essence véritable.

Il est vain de vouloir créer sa vie en cohérence avec Soi, sans Connaître sa nature profonde. C'est comme s'habiller dans le noir 😅

Chaleureusement.

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